Nous sommes de retour ! Trois cours annulés à cause du coronavirus, mais nous avons survécu au confinement avec l’aide de notre ami australien, Grant. Il y a de pires endroits pour être enfermé !

June permaculture course participants

Notre premier cours après le confinement, qui a été génial, a eu lieu à la mi-juin et nous en avons un autre – ce week-end – avant de faire une pause d’été. Les dates de nos cours d’automne sont désormais disponibles sur notre site web.

Nos stages cet automne

Nous avons rejoint WWOOF, un mouvement mondial qui vise à reconnecter les gens à la terre en participant bénévolement à des pratiques agricoles biologiques. Et nous avons été inondés de demandes de la part d’éventuels WWOOFeurs/euses. Alice, Anja et Anastasia (ci-dessus), très bosseuses et sympas, ont été nos premières WWOOFeuses. A partir de maintenant nous n’avons qu’une seule semaine sans WWOOFeurs/euses jusqu’à fin septembre !

Il y a également quatre étudiants de métiers forestiers de la Maison Familiale Rurale à La Ferté Bernard qui font des stages chez nous. Ils ont déjà cartographié trois nouvelles mares et catalogué les 23 types d’arbres dans le Bois de Steve. Maintenant, ils font un inventaire de la biodiversité et conçoivent leur propre forêt-jardin.

Nous n’avons pratiquement pas eu de pluie depuis début mars. Nous sommes ici depuis trois ans et chaque année il y a eu des mois et des mois sans pluie significative. C’est pas top !

En plus de la sécheresse, nous avons dû faire face à des quantités bibliques de limaces (aliments préférés : salade et haricots) et de moucherons (aliments préférés : choux et haricots).

Mais il y a aussi beaucoup de bonnes nouvelles !

Les framboises ont commencé à donner le 17 mai et maintenant nous nageons dans les fruits rouges ! Ou plutôt, nous nageons dans la mare et nous nous gavons de fruits rouges. Alexis fait un très bon cocktail de gin et de framboises, si vous passez un vendredi soir !

Wild garlic

Après deux ans de tentatives infructueuses pour faire pousser de l’ail sauvage à partir de graines, il s’est finalement implanté dans le bois de Steve. Un grand merci à nos voisins-permaculteurs, Olivier et Arnaud, qui avaient repéré un bon stock d’ail sauvage à quelques kilomètres d’ici.

Nous avons également suffisamment d’ail cultivé (et de pommes de terre et d’oignons) pour nous permettre de survivre au prochain effondrement de la société !

Le fait d’avoir Grant à la ferme pendant deux mois pendant le confinement nous a permis de faire de grands progrès dans le potager et la forêt-jardin. En fait, il a travaillé si dur que nous avons rebaptisé une partie de la forêt-jardin “Grant’s Garden” !

Il a eu droit à quelques « tea breaks » !!!

Three Sisters (corn, beans, squash)

Cette année, nous cultivons l’ultime association de plantes, Les Trois Sœurs : maïs/tournesols, haricots et courges. Les haricots grimpent sur le maïs ou tournsols et fixent l’azote dans le sol pour le maïs et les courges/potirons. Les potirons couvrent le sol et aident à prévenir son assèchement.

Our field in panoramavision

Des amis sont venus nous aider à faucher notre champ juste après la fin du confinement. Cinq faux, sept hectares, 10 ami.e.s – « finger in ze nose » comme disent les Français et non pas les Anglais ! Mais c’était aussi l’anniversaire d’Alexis, alors ils ont pris quelques verres. En fait, il est probablement plus juste de dire qu’ils étaient meilleurs pour faire la fête que pour faucher !

Notre voisin, Cédric, nous a fait une splendide nouvelle porte pour le potager avec du vieux bois et le métal de l’ancienne porte. Et il a construit une nouvelle porte pour la Salle des Hirondelles afin que Thelma ne puisse pas entrer et déranger les hirondelles dans leurs nids. Ne vous inquiétez pas, les hirondelles peuvent toujours entrer et sortir par la fenêtre !

Blanche extending the bean teepee

Blanche a ajouté une innovation importante à nos tipis à haricots magiques : des pales d’hélicoptère pour que les haricots puissent aller quelque part une fois arrivés au sommet.

A full page about us in the local paper

Et pour finir nous avons rempli une page entière dans notre journal local sans que la journaliste ne visite jamais la ferme (à cause du confinement) ! Elle reviendra en octobre pour suivre un cours afin de pouvoir écrire un article intitulé « J’ai survécu à un week-end de permaculture et de cuisine végane avec un couple de fous écolos » !