Après une grosse dizaine d’années comme ingénieur dans l’industrie, une bonne formation pour mener à bien des projets comme il le dit lui-même, Grégory s’interroge sur le futur, la pérennité de notre mode de vie et, suite à la découverte du mouvement des villes en transition, décide en famille d’aller voir ailleurs que dans les villes si la vie peut faire son chemin.
Autour de 2007 il s’intéresse à l’éco-construction. De formation en rencontre, c’est en 2009 sur une parcelle de 1300m2 au bord d’un bois, issue de division dans un lotissement de 30 ans, qu’ils construisent en six mois une maisonnette. Bien isolée, dans ce qui était à l’époque un garage, c’est ici qu’est arrivé leur premier enfant. Un chantier d’extension en paille lancé depuis 2012, devrait se finir cette année.
La découverte de la permaculture vers 2008 est une révélation! « L’éthique générale et l’approche holistique de la permaculture m’ont séduit. Je tenais enfin un moyen de retrouver le sens et de m’ancrer à la nature, à mon écosystème. »
« Nous avons énormément réduit nos besoins en énergie par rapport à notre vie d’avant: l’électricité sert pour l’eau chaude, la musique, l’éclairage et les ordis seulement; le chauffage est au bois (3 stères annuels) et nous sommes quasi indépendants du réseau d’eau grâce à l’eau de pluie. »
C’est en cherchant à appliquer les principes de la permaculture dans son quotidien, en se documentant et en se formant, qu’au fil de ses recherches, il croise en 2010 une technique assez inédite : l’aquaponie.
L’idée géniale de cette technique consiste à boucler la boucle en instituant un écosystème équilibré : on nourrit les poissons, les excrétions des poissons via leur transformation par des bactéries naturelles deviennent des nutriments que puisent les plantes, purifiant par là-même l’eau des poissons. En réussissant la symbiose entre la culture de végétaux et l’élevage de poissons, on reçoit en retour une récolte de fruits et légumes abondante, ainsi que du poisson frais! « Nous avons la sensation de reprendre notre vie en main, l’autoproduction de nourriture est un symbole fort ! »
Le système est basé sur la vie et exclut intrinsèquement tout emploi de pesticides.
Pour l’instant, l’aquaponie a des productions encore relativement modestes et c’est pourquoi Grégory a commencé la construction d’un autre système plus conséquent (et mieux conçu) pour faire la preuve des possibilités au niveau domestique.
Grégory partage largement ses découvertes et ses expériences. L’essentiel de la documentation sur le sujet étant en anglais, il s’est lancé dans l’alimentation d’un blog, où vous pourrez puiser pour vous lancer ou vous informer. Il a également écrit un guide « A la découverte de l’aquaponie » qu’il vous envoie gratuitement sur demande.
L’idée de se réapproprier sa production de nourriture peut paraître saugrenue, mais c’est pourtant l’une des clés vers la résilience.
« Mon défi : Rendre ma famille auto-suffisante en fruits, légumes et poissons sains d’ici deux ans, notamment grâce à l’aquaponie. Ce système a inspiré d’autres réflexions dans notre entourage et le voisinage, et devrait faire des petits… et la vie va bien! »
j’aime bien ce que fait grégory moi. L’aquaponie a de beaux jours devant elle avec son entrée chez les particuliers. Un novice en la matière peut s’en sortir s’il suit bien les étapes importantes comme les poissons, le substrat, l’eau et le cycle de l’azote. Des kits pour les particuliers prets à l’emploi existent : Aquaponie dans un appartement
C’est pas mal ce que fait Greg. On le suit depuis un moment et même si on n’apprend pas grand chose dans ses vidéos, on peut voir que l’aquaponie fonctionne bien chez les particuliers.
Une formation gratuite à l’aquaponie est disponible ici. 70 pages dans lesquelles on peut vraiment approfondir l’aquaponie chez soi et sans débourser un seul euro: Ebook Aquaponie