Créative, la « Faites du Développement Durable » de Guyancourt, édition 2017, a rassemblé un public toujours très actif. Apprendre à réaliser son cerf- volant ou décorer sa table avec des fruits artistiquement ciselés: deux activités qui ont notamment reçu un franc succès. Quant à Guyancourt En Transition, c’est l’eau qui était notre invitée vedette cette année.
Comprendre comment l’eau parvient jusqu’à notre robinet, repart une fois utilisée pour être épurée et recommencée son cycle
Avec « L’eau d’ici ou l’eau d’ailleurs », notre fil rouge, nous avons choisi d’informer les Guyancourtois sur la provenance de l’eau qu’il consommait, la façon dont elle était traitée, recyclée, son coût ; et bien sûr plein d’astuces pour ne pas la gaspiller. À cet effet notre fidèle roue des défis a fourni un nouveau moyen de transmettre des idées : prendre une douche de 2mn (25l) plutôt qu’un bain (200l), utiliser une bassine pour laver ses légumes et l’eau servira ensuite à l’arrosage, l’eau de cuisson pâtes ou des pommes de terre est un excellent désherbant pour sa terrasse, l’eau du robinet coûte 300 fois moins cher que l’eau en bouteille, planter assez profond les tomates pour moins les arroser et notre préféré, le pipi sous la douche qui épargne la chasse d’eau ( + de 30 astuces à vous transmettre si vous le souhaiter).
Les enfants, pour les plus grands, ont pu réviser le cycle de l’eau ou pour les plus jeunes, le découvrir grâce à un jeu. Les termes précipitations, ruissellement voire condensation nous ont incité à user de métaphores et de mimes évocateurs afin d’expliquer simplement aux bambins attentifs.
Sur le parvis de la Maison de quartier Théodore Monod, la démonstration d’un système d’arrosage solaire a attiré à la fois des curieux et des intéressés. Pour ceux qui n’ont pu se déplacer ce jour-là, nous pouvons faire suivre le descriptif détaillé du principe réalisable en grandeur nature.
Un panneau solaire relié à une pompe et le tour est joué !
Les superbes posters de Yann Arthus Bertrand qui décoraient notre stand ont servi de support pour y glisser quelques phrases marquantes : « En Palestine, la bande de Gaza, dispose de 59 m3 par habitant, par an et l’Islande 630000 m3 » « Les Européens consomment aujourd’hui 8 fois plus d’eau douce que leurs grands-parents ». « La surexploitation des nappes phréatiques risque d’entraîner leur épuisement. Les deux tiers de l’humanité devraient être en situation dite de stress hydrique en 2025. »…
Les superbes photos de Yann-Arthus Bertrand d’excellents supports pédagogiques
Pour que l’eau soit réellement considérée comme un bien commun et pour ne pas rester sur une note pessimiste, nous avons suggéré d’être acteurs de la transition à notre mesure, tout en sachant qu’il faut :
- améliorer l’efficacité des techniques d’irrigation et surtout généraliser l’usage des méthodes les plus performantes (agroécologie),
- rénover les structures de production et de distribution d’eau potable et en construire de nouvelles,
- préserver les réserves, lutter contre la pollution, entre autres en assainissant les eaux usées, recycler l’eau …