Notre gîte en cours de construction
dimanche 22 décembre 2013
Depuis le mois d’aout 2013, nous avons commencé l’auto-construction de notre gîte au sein de l’éco-hameau de Verfeil sur Seye. Malgré une météo peu clémente, surtout à la fin de l’été et au début de l’automne (que d’eau !), nous avons pu avancer sur le montage de l’ossature et de la toiture. Nous en sommes aujourd’hui à la fin du montage des bottes de paille sur l’enveloppe extérieure et le montage des cloisons intérieures. Ce gîte est destiné dans un futur proche à accueillir nos stagiaires en Permaculture. Mais pour l’instant, il nous permettra, nous l’espérons d’ici la fin du mois de février d’avoir un chez-nous tel que nous l’espérons.
Des fondations en pneu et un sol en bois isolé en bottes de paille
Les fondations ont été réalisées en pneus recyclés remplis de concassé. Sur ces pneus faisant office de pilotis, repose une lisse basse en bois qui reçoit elle-même des poutres (en forme de I). Celles-ci posées à intervalle régulier permettent de constituer des travées où sont glissées les bottes de pailles. Le tout est ensuite cloisonné tel un caisson avec des panneaux OSB qui assurent aux jointures l’étanchéité nécessaire.
L’ossature bois avec les grandes ouvertures au sud (bio-climatisme oblige)
L’ossature est faite en bois et est disposée de telle sorte à avoir en façade sud, toutes les grandes ouvertures et une serre-véranda qui permettront, nous l’espérons d’avoir de très bonnes performances en solaire passif. Chaque montant (20×5) est fixé sur une lisse basse, espacé d’environ 90cm. Les bottes de paille sont glissées entre ces montants, sur champ. Sur les pignons est et ouest, la hauteur de ces montants est disposée de telle sorte à pouvoir recevoir un toit monopente. Quatre pannes traversent de part en part ces pignons (2 aux extrémités nord et sud et 2 intermédiaires).
Le toit fait sur le même principe que le sol
Le toit est constitué d’arbalétrières qui ont été faites avec 2 planches jointes sur champ et posées à intervalle régulier sur les 4 pannes pour pouvoir y glisser les bottes de paille. Celles-ci reposent sur une sous-toiture en volige de peuplier couverte d’une feuille frein-vapeur. Les bottes sont ensuite recouvertes par des panneaux de bois rigide contreventans et d’un écran de sous-toiture pare-pluie pour une étanchéité renforcée. Viennent ensuite liteaux et contre-liteaux pour y poser les tuiles romanes.
L’enveloppe extérieure en botte de paille
Nous en sommes aujourd’hui à la fin de la pose des bottes de paille sur les murs extérieurs. Les bottes sont glissées sur champ et maintenues par des liteaux sur la hauteur de chaque rangée. Ainsi, notre gîte commence effectivement à prendre forme…
Bonjour , je suis très intéressée par le retour d’expérience Egalement..
Serait-il possible de publier un peu plus sur la technique , les pièges , les coûts ect ?
Merci d’avance :)
je vais rechercher qui a mis cette article sur le site et je vais vous donner l’adresse émail, bien à vous, Kitty
Bonsoir, je souhaiterai avoir votre retour, un peu plus de 3 ans après votre construction. Êtes vous satisfait de votre construction ? Les fondations pneus ont-elle bougée (car j’envisage le même principe constructif, mais il n’y a pas beaucoup de retour d’expériences sur internet.) Quelles sont les pièges à éviter selon vous, quelles sont les bonnes pratiques à capitaliser ?
Merci pour votre retour.
Anthony